19 Feb Témoignage de Sébastien – Voyage Inde Népal Novembre 2024

Quel rôle jouez-vous au sein du Conseil de Fondation de la Fondation Ciao Kids ?
Je suis depuis septembre 2019 membre du Conseil.

Y’a-t-il eu des évolutions depuis votre dernier voyage avec la Fondation ?
Mon dernier voyage remonte déjà à 2018, soit il y a 6 ans. Alors j’avais fait connaissance avec le foyer de Hunsur, proche de Mysore au Karnataka, en Inde du Sud, où nous avions mis en place le premier centre de formation pour jeunes adultes. Le voyage de 2024 m’a permis de découvrir les activités soutenues par Ciao Kids au Djarkhand, un état au Nord-Est de l’Inde, et au Népal.

Comment avez-vous vécu l’accueil chaleureux des enfants avec des danses et des fleurs ?
A chaque fois, l’accueil est bien organisé, et l’on voit que c’est une grande fête pour l’école, et tous les intervenants, préparée de longue date. Puis à chaque fois, il y a cette simplicité, et cette gentillesse des enfants qui vous prennent par la main, qui veulent vous montrer quelque chose, ou parler quelques mots en anglais – cette chaleur humaine est une grande motivation.

Parmi les femmes que vous avez rencontrées, y’a-t-il une histoire inspirante qui vous a particulièrement marqué ? D’après vous, quels sont les impacts des projets mis en place par CIAO KIDS dans le quotidien de ces femmes et de leurs familles ?
Au Népal, c’est cette femme qui avait reçu il y a quelques mois des œufs fertilisés et une couveuse. La voir maintenant au milieu de ses poules et coqs présenter fièrement sa première production d’œufs, destinés à l’école de ses enfants. Ce qui était touchant c’était que ce projet était familial, et que le mari participait aussi ! Un projet simple, mais porteur de développement, pour toute la famille et le village !

Avez-vous retiré une leçon de vie de ce voyage ?
La possibilité d’entreprendre et de réussir, quand on est conseillé par des spécialistes compétents !

Au contact des communautés locales, avez-vous constaté à quel point les besoins sont immenses dans ces régions ? Quels sont, selon vous, les domaines où CIAO KIDS pourrait encore faire une différence, si la Fondation disposait de plus de moyens ?
Au Népal, très clairement les communautés voisines sont envieuses des succès et du développement des communautés soutenues par Ciao Kids. Mais le programme d’aide de Ciao Kids est limité par le nombre d’assistantes sociales formées disponibles, et aussi par le coût du programme des repas de midi dans les écoles.

En observant les communautés locales, quel rôle pensez-vous que la solidarité joue dans leur développement ?
Le travail en groupe et la solidarité sont les bases du développement des communautés que nous soutenons.

Avez-vous vécu un moment d’émotion que vous aimeriez partager ?
A Amar Jyoti la vision de ce couple formé de 2 jeunes malvoyants, sans doute 10 et 8 ans : le petit, timide et un peu inquiet, nouvellement arrivé de son village et de sa famille, et qui lentement, en tâtonnant, cherchait sa place dans ce nouveau monde, aux possibilités multiples. Le grand garçon aveugle prenant l’autre par la main et jouant le rôle du mentor. Un bel exemple de solidarité !

De retour de ce voyage, quel message souhaiteriez-vous adresser aux personnes qui soutiennent la Fondation ou à celles qui envisagent de s’engager à nos côtés pour cette cause ?
A défaut de pouvoir aller voir sur place l’efficacité des mesures engagées, suivez-nous sur les réseaux sociaux pour voir régulièrement le développement de nos projets, et les succès des personnes et familles que nous soutenons, en Inde et au Népal.

S. Simon, 20.01.2025